OpenXML : l'Afrique du Sud fait appel de la normalisation par l'ISO
L'Afrique du Sud fait appel de l'adoption du format OpenXML de Microsoft par l'ISO (International Organization for Standardization) et par l'IEC (International Electrotechnical Commission).
L'Afrique du Sud fait appel de l'adoption du format OpenXML de Microsoft par l'ISO (International Organization for Standardization) et par l'IEC (International Electrotechnical Commission). Les membres du comité technique commun à l'ISO et à l'IEC ont normalisé le format bureautique à l'issue d'un vote se concluant le 29 mars dernier.
L'Afrique du Sud critique notamment le délai dont disposaient les organismes nationaux de normalisation - qui votaient pour ou contre l'adoption du format dans le cadre d'une procédure dite rapide (Fast Track) - pour examiner les éléments mis à leur disposition. "Nous mettons en cause la validité d'un processus qui, du début à la fin, demandaient à toutes les parties concernées d'analyser beaucoup trop d'information dans un temps beaucoup trop court", écrit le directeur du bureau sud-africain des standards (SABS). Ce dernier ajoute que l'Ecma, l'organisation qui présentait formellement le standard OpenXML à l'ISO, n'a pas publié la version finalisée de la norme dans le délai imparti, soit 30 jours après la normalisation.
Enfin, le SABS épingle le processus de vote lui-même : "la capacité des grandes mutinationales à influencer nombre d'organismes nationaux (...) constitue également un problème", écrit le plaignant. Une sortie qui remet sur la table les nombreuses questions qui se sont posées sur la régularité des votes de certains pays. Notamment en France, qui s'était finalement abstenue dans des conditions troubles, comme nous le révélions à l'époque. Depuis, la norme OpenXML a été prestement adoubée par l'état français. Elle est devenue un des formats recommandés par l'administration (dans le cadre de son référentiel général d'interopérabilité ou RGI) pour ses échanges.