Noms de domaine : libéraliser pour mieux monétiser
Lever l'ambiguïté. Dans son interview de lundi dernier aux Echos, le président de l'Icann, Paul Twomey, promettait la libéralisation des noms de domaine.
Lever l'ambiguïté. Dans son interview de lundi dernier aux Echos, le président de l'Icann, Paul Twomey, promettait la libéralisation des noms de domaine. « Les internautes pourront créer des noms de domaine comme .amour ou .haine », expliquait-il à l'occasion de l'ouverture de la 32ème réunion de l'organisation, à Paris. Mais, contrairement à ce qu'avait interprété nombre de commentateurs, ceci ne signifie pas que chaque internaute puisse créer sa propre extension, précise le même Paul Twoney dans une interview sur le site MailClub.info.
"Il n’y aura pas de discrimination sur l’entité qui pourra demander la création d’une extension. Cependant, le mécanisme de base de conception d’une nouvelle extension comprend le paiement de frais d’application, plus des frais administratifs de gestion." Soit un ticket d'entrée de 100 000 dollars au minimum. S'ensuivra un test permettant d'évaluer la capacité de cette entité à gérer un nouveau registre. Selon Paul Twoney, cette libéralisation partielle du nommage pourrait intervenir au second semestre 2009.