Stations de travail : AMD veut mieux utiliser la puissance des cartes graphiques
Avec FireStream, AMD veut simplifier le développement d’applications exploitant la puissance des processeurs graphiques pour épauler le(s) processeur(s) x86 de la station de travail.
Avec FireStream, AMD veut simplifier le développement d’applications exploitant la puissance des processeurs graphiques pour épauler le(s) processeur(s) x86 de la station de travail.
La comparaison est frappante : Phil Hester, le directeur d’AMD en charge des orientations technologiques, estime que l’on tirer près de 500 gigaflops d’un processeur graphique de l’actuelle famille R600 d’ATI, jusqu’à vingt fois la puissance d’un processeur x86 bi-cœur par watt d’énergie consommée.
Cette réserve de puissance, AMD veut la mettre au service de l’informatique de hautes performances, pour le traitement du signal, les applications scientifiques ou encore l’imagerie médicale. L’idée est séduisante : il s’agit de réduire le coût des stations de travail en profitant de composants issus de l’informatique personnelle.
Cette démarche, AMD la concrétise avec sa plateforme « Spider » et le kit de développement FireStream. Celui s’appuie notamment sur un runtime maison avec une couche d’abstraction matérielle permettant de répartir les tâches entre les processeurs multicoeurs et les processeurs graphiques.
FireStream utilise le compilateur Boork+, les librairies ACML – développée par AMD – Cobra, et accepte des outils de tiers tels que ceux de RapidMind.
Produisant des résultats vraiment impressionnants, avec près de 470 itérations par seconde pour le projet Folding@home, par exemple, sur une machine équipée de quatre cartes graphiques ATI, FireStream pêche encore par un léger manque d’ouverture : il n’est accessible qu’aux plateformes AMD/ATI et, en l’état, les cartes graphiques du même nom à commencer par le modèle 9170 présenté en novembre dernier. Mais là, l’offre Tesla de Nvidia, concurrente de FireStream, ne fait pas mieux.