Les dirigeants de l’IT migrent vers les technos
Longtemps au cœur de la carrière des grands dirigeants goûtant les technologies, l’informatique et l’Internet vont peut-être être relégués au second plan aux Etats-Unis.
Longtemps au cœur de la carrière des grands dirigeants goûtant les technologies, l’informatique et l’Internet vont peut-être être relégués au second plan aux Etats-Unis. La faute aux clean tech, cocktail de technologies participant au développement durable, qui ont le vent de la Silicon Valley en poupe si l’on en croit l’excellent article publié par The Economist cette semaine et également disponible sur le site de l’hebdomadaire.
Nos confrères dressent le portrait croisé de trois ex-stars de l’IT passés du côté des technologies environnementales et de la résolution des problèmes écologiques. Ou comment des cerveaux « IT » veulent sauver la planète. Shai Agassi – ex-SAP promis un temps à prendre la tête du numéro un de l’édition de progiciel – s’occupe désormais de Better Place, start-up spécialisée dans les infrastructures de chargement pour automobile électrique, qui vient de signer des contrats avec Renault et l’état israélien. Elon Musk, cofondateur de Paypal, est désormais président de Tesla Motors. Quant à Vinod Khosla, légendaire financier de la Valley, il gère maintenant le fond Khosla Ventures après avoir participé il y a des années à la co-fondation de Sun Microsystems.
Une affaire de méthode pour Agassi
Trois emblèmes d’une vague de fond selon The Economist. Que peuvent apporter ces spécialistes du système d’information à des problématiques aussi différentes et différenciées que celles liées à l’écologie ? Une méthode, affirme sans ambages Shai Agassi. En travaillant dans l’informatique, ce dernier explique avoir appris à « comprendre un problème complexe, le diviser en petit bout, traiter chacun de ses bouts, puis les réintégrer dans un système cohérent ». Ce qu’il faut pour développer des technologies capables de répondre à des défis dont on peine encore à mesurer l’ampleur.