Plus de recrutements d’informaticiens… mais plus difficiles à concrétiser
Plus de projets de recrutement d’informaticiens… mais de plus en plus difficiles à concrétiser pour les entreprises. Fidèle à son habitude l’Unedic, associé au Credoc, vient de sortir le résultat de son enquête annuelle sur les besoins en main d’œuvre (BMO).
Plus de projets de recrutement d’informaticiens… mais de plus en plus difficiles à concrétiser pour les entreprises. Fidèle à son habitude l’Unedic, associé au Credoc, vient de sortir le résultat de son enquête annuelle sur les besoins en main d’œuvre (BMO). Des résultats à relativiser un peu dans la mesure où il ne s’agit pas de créations de postes, mais de prévisions d’embauches, une partie des besoins pouvant être couvert par des mouvements de salariés à l’intérieur d’une même entreprise. Sans parler de possibles annulations si la conjoncture venait à se compliquer.
Reste que le redressement spectaculaire entamé en 2005 après deux années catastrophiques (2003 / 2004) est largement confirmé avec 39 390 projets de recrutement enregistrés pour 2008 pour les postes d’ingénieurs et de cadres spécialistes de l'informatique. Soit quasiment le quart des emplois d’encadrement qui devraient être proposés. Cependant ces postes ne seront pas nécessairement pourvus, 63% des entreprises anticipant des difficultés dans leur processus de recrutement. Et plus les postes sont qualifiés, plus l’effort semble important. Un argument supplémentaire pour ceux qui – en poste – revendiquent une revalorisation salariale : les projets sont bien là, comme le confirme le Syntec, et recruter devient de plus en plus difficile et onéreux, selon l’Unedic… Donc les informaticiens en place sont censés valoir de l’or pour que les sociétés de service tiennent les marges promises à leurs actionnaires !
Ile-de-France : là où les tendances sont les plus nettes
De manière générale, l’Unedic enregistre une hausse de la propension à embaucher quel que soit le secteur. Six intentions d'embauche sur dix sont désormais formulées par des prestataires de services, dont les SSII. Par rapport à 2007, dans le tertiaire, les intentions d'embauche sont en forte hausse (+15 000) dans les services aux entreprises. Selon l’Unedic, « les sociétés de conseil et assistance (ingénierie et études techniques, conseil pour les affaires et la gestion, comptabilité…) sont notamment à l'origine de 8 900 projets supplémentaires ».
Cependant, plus les qualifications sont pointues et les établissements recruteurs nombreux, plus les difficultés sont prégnantes. Tous types d'emplois confondus, l’Ile-de-France demeure un eldorado pour les recrutements avec les deux tiers des projets formulés. Mais c’est également là que les postes sont les difficiles à pourvoir.
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