Cet article fait partie de notre guide: Dossier Stockage : La révolution Flash

Reed Expositions optimise son infrastructure avec Violin Memory

L’organisateur d’événements a décidé de muscler les performances de son infrastructure IT et de ses possibilités d’analyse de données en déployant des baies Violin Memory.

Reed Expositions est un organisateur de salons. Chaque année, la filiale française organise 60 salons, grand public ou professionnel, dans 19 secteurs différents. De la préparation des événements aux analyses post-salons, les données, de toute nature, se multiplient et posent des problèmes de performances aux outils d’analyses et de reporting. Comment résoudre cette problématique de performances sans remettre en cause l’infrastructure ?

« Nous utilisions Oracle e-Business 8 fonctionnant sur des HP ProLiant. Nous disposions aussi d’un SAN composé de deux NetApp FAS2020 et d’un système FAS2050.  L’équipe financière a besoin de générer des rapports au quotidien entre 12h et 14h. Au début, il fallait 15 à 20 minutes, en 2011, nous sommes montés à plus de 2h !», explique Yannick Le Bras, directeur des opérations informatiques chez Reed Expositions France.

Plusieurs facteurs expliquent cette dégradation : la croissance du volume des données ainsi qu’une infrastructure matérielle inchangée. Conséquences : un environnement saturé, une charge anormale sur les serveurs, l’impossibilité pour les autres services d’accéder aux applications durant la génération des rapports … et le besoin croissant du service financier. L’ajout de nouveaux serveurs n’a pas eu d’effets notables. « Nous avons besoin de performances», martèle M. Le Bras.

2011 : trouver une solution sans « casser » l’existant

« Un ERP nécessite deux ans d’implémentations et de développements sur mesure. Revenir dessus aurait été très délicat, sans forcément aboutir à un résultat », poursuit M. Le Bras. Il fallait donc préserver l’infrastructure applicative fonctionnant en 32-bit.

Un premier test fut réalisé avec la technologie Fusion-io. « Nous ne connaissions pas. Les performances étaient bonnes mais il y avait un problème : le système était 64-bit, alors que nous tournions sur un système Oracle Linux 32-bit. Là encore, pas question de refaire l’implémentation », indique M. Le Bras. C’est alors qu’une autre solution fut testée : une baie Violin Memory. « Il s’agit d’une appliance que l’on connecte aux serveurs. Linux la supportait et les volumes Violin étaient reconnus », précise le directeur des opérations.

Pour éprouver la solution, des tests furent effectués en mettant en place de multiples procédures de générations de rapports. Le gain fut immédiat : 15 minutes contre 1h40 ! « Les gains ont été impressionnants en optimisant simplement l'infrastructure et sans investissement "hallucinant"», s’enthousiasme M. Le Bras. La baie Violin Memory utilise des modules mémoires de type VIMM (Violin Intelligent Memory Modules). L’avantage par rapport à des disques SSD traditionnels est une moindre latence et des performances plus élevées. 

 

 

Les 2 baies Violin Memory sont intégrées au SAN. « Elles ont été partitionnées pour proposer des volumétries performantes, à disposition des serveurs et applications », précise-t-il. Les capacités sont échelonnées sur 1 To pour le stockage VMWare, 500 Go pour les bases de données Oracle et 500 Go pour le stockage VDI View.

Une infrastructure en « briques techniques »

« Nous agrégeons différentes briques dans notre infrastructure : Violin pour les performances, NetApp pour le système de fichiers et un cluster ESX pour la VDI », précise M. Le Bras. Oracle eBusiness, dans sa version 11.5, est déployé sur deux serveurs HP. En 2012, une nouvelle baie Violin a été rajoutée (Violin Memory 6000). Un système de backup a été mis en place entre les deux baies. La virtualisation des systèmes 32-bit a été testée mais les gains étaient minimes. Outre les performances, la licence Oracle posait problème. « Au-delà de 16 cœurs, le coût aurait été très élevé. » Pour Reed, il ne fallait pas alourdir le budget informatique et par conséquent, maîtriser le coût des licences Oracle.

Cependant, cette optimisation matérielle n’est pas illimitée. « Aujourd’hui, les applications sont plus nombreuses et les besoins augmentent. Nous traitons à chaque génération de rapports l’ensemble des données. Actuellement, nous retombons à environ 40 minutes. Nous devons être très vigilant, » précise encore Yannick Le Bras.

Avec le déploiement de la seconde baie Violin, Reed Expositions France a mis en place une infrastructure de bureau virtuel (VDI) de VMware. Cette nouvelle brique technique supporte le stockage, l’hébergement et l’exécution des machines virtuelles.

 

 

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