La chasse au «data scientist» est ouverte
Le phénomène est peut-être jeune mais l’adoption croissante des technologies Big Data et le recours de plus en plus important qu’elle induit aux scientifiques des données ou «data scientists» génère une véritable explosion de la demande pour ces profils encore rares.
Le phénomène est peut-être jeune mais l’adoption croissante des technologies Big Data et le recours de plus en plus important qu’elle induit aux scientifiques des données ou «data scientists» génère une véritable explosion de la demande pour ces profils encore rares. Un profil de spécialistes capables de dégager des tendances dans d’importants volumes de données pour en retirer une exploitation fine et pertinente.
A tel point que, selon le New York Times, Seattle et Big Apple « rivalisent déjà pour être le prochain lieu de référence, au-delà de la Silicon Valley, pour la formation de ces scientifiques du futur. Nos confrères évoquent ainsi plusieurs initiatives de Michael Bloomberg, maire de New York, visant à s’assurer que sa ville sera bien nommée dès lors que l’on parlera Big Data. Et d’évoquer notamment une participation de 15 M$ au budget de l’université de New York qui visera notamment à lui permettre d’appliquer le Big Data à l’étude de problématiques urbaines concrètes telles que l’efficacité énergétique des gratte-ciels ou la fiabilité du métro. Pour Yann LeCun, directeur du «Center for Data Science» de l’université, la ville «est sur le point de devenir la Mecque de la science des données ».
De l’autre côté du pays, l’université de Washington à Seattle, n’est pas en reste. Elle a notamment créé un nouveau doctorat du Big Data. Une demi-surprise alors qu’elle reçoit des contributions financières généreuses d’acteurs de l’IT très intéressés par le sujet : Microsoft, Google ou encore Amazon. Et ce n’est pas tout : elles mettent également à disposition des données issues du monde réel pour faire plancher les étudiants.